Le comportementalisme est une branche de la psychologie qui observe les comportements, les émotions et les pensées des êtres vivants. Créé par Ivan Pavlov, le père fondateur de cette doctrine, il était principalement utilisé pour améliorer la relation entre l’homme et les animaux domestiques, notamment les chiens. Ensuite, il fut testé chez l’homme pour que ce dernier puisse faire face à ses troubles psychiques, comme la dépression nerveuse, la peur, la crise d angoisse… Après des années de tests, il est considéré comme une thérapie efficace pour certains troubles. C’est la raison pour laquelle, de plus en plus de personnes souhaitent en bénéficier en faisant appel au service d’un comportementaliste
Les troubles nécessitant l’intervention d’un comportementaliste
D’après l’Organisation Mondiale de la santé, la dépression figure parmi les maladies psychiques les plus répandues dans le monde, parce qu’elle frappe trois cents millions de personnes. Elle touche principalement les pays à faibles revenus. Mais les pays développés ne sont pas pour autant épargnés, car 19 % de la population française sont atteints, soit une personne sur sept.
Aux vues ces chiffres, il est important de se faire aider dès le premier signe de la maladie, notamment en cas de fatigue prolongée ou en cas de tristesse inexpliquée. Pour cela, on peut recourir l’aide d’un comportementaliste. Ce dernier tente effectivement de trouver les techniques nécessaires pour améliorer la situation. Après quelques séances, on arrive à faire face aux dures épreuves, afin d’éviter les risques de rechute qui peuvent conduire au suicide.
Néanmoins, ce thérapeute comportemental n’intervient pas uniquement pour le traitement d’un maniaco depressif. En effet, il vient également en aide des personnes souffrant de troubles anxieux, tels que la phobie sociale, la panique, l’anxiété générale. En outre, il améliore également l’état émotionnel des enfants et des jeunes atteints de la schizophrénie, un trouble psychique sévère et chronique. Et enfin, il offre aussi son expertise pour le traitement de troubles de l’humeur en seulement quelques semaines. Aussi, pour trouver le bon professionnel qui vous accompagne à surpasser les mauvaises épreuves, rendez-vous sur ce site : fredericarminot.com.
L’objectif d’une séance de thérapie comportementale
La séance chez un comportementaliste est considérée comme une thérapie comportementale et cognitive ou TCC. En tant que telle, elle aide une personne à sortir d’une mauvaise posture en essayant d’analyser ses comportements, ses émotions, ses pensées, voire ses envies. Pour ce faire, le professionnel tente de trouver les origines des problèmes en discutant et en dialoguant avec le patient. Cette démarche interactive facilite la recherche d’une solution.
Par exemple, si la personne souffre d’une phobie scolaire qui se manifeste généralement par une crise d’angoisse intense au moment d’aller à l’école. Le professionnel cherche la cause juste en observant ses comportements. Normalement, elle provient d’une peur liée à la séparation avec les parents, de l’insomnie, etc. Parfois, elle peut avoir d’autres origines.
Une fois la cause déterminée, on peut trouver la solution adaptée au problème. En général, il suffit de changer les comportements à l’origine du trouble. Mais dans certains cas un accompagnement est nécessaire. Dans tous les cas, le comportementaliste n’impose pas ses choix, ni à l’enfant ni aux parents. Bien au contraire, il tente de trouver le traitement adapté en fonction des envies du patient. Il lui arrive même de proposer un soin répondant à ses besoins.
La durée de la thérapie
La durée de la séance dépend généralement du type de thérapie souhaitée. S’il s’agit d’un traitement collectif, alors, la séance peut s’étaler de deux heures. Cela est notamment recommandé en cas de toxicomanie, ou de dépendance à la drogue. Effectivement, l’interaction entre plusieurs personnes améliore l’état émotionnel et la capacité à surpasser les problèmes. Quant à la a thérapie individuelle est par contre plus courte, car elle ne dure que trente minutes à une heure. Dans les deux cas, une seule séance par semaine est suffisante.
En ce qui concerne le délai pendant lequel on doit effectuer la thérapie comportementale cognitive, elle dépend du trouble à traiter. En cas de stress ou d’insomnie, alors un bref traitement est largement suffisant. Ce n’est pas le cas, si le patient souffre de troubles psychiques chroniques, comme la spasmophilie. Pour rappel, celle-ci désigne un dérèglement du système neurovégétatif conduisant à une crise de tétanie, à une intense fatigue, à une difficulté respiratoire, à des maux de tête, etc.
Si l’on souffre de ce problème, la thérapie peut s’étaler de cinq mois dont chaque séance dure environ trente minutes. En général, elle consiste à se renseigner sur l’état de panique et sur les causes du problème. De ce fait, elle vise à changer progressivement les pensées négatives, les mauvaises habitudes et les fausses interprétations, afin de trouver une solution plus rationnelle et réaliste.
Les techniques utilisées par un comportementaliste
Même si le comportementaliste est capable d’interpréter les comportements, cela ne signifie pas pour autant qu’il est apte à résoudre le problème rapidement. Bien au contraire, comme il s’agit d’une thérapie, le traitement se fait de manière progressive. Néanmoins, pour accélérer le processus de guérison, il peut faire appel à des techniques. Ces dernières diffèrent d’un trouble à un autre.
En cas d’un manque de confiance en soi, alors, il conseille de réaliser certains exercices comportementaux, afin de renforcer l’estime de soi. Mais le professionnel peut changer son approche face à d’autres troubles. Effectivement, il recommande des exercices corporels si le patient souffre de stress ou de fatigue.
Et par-dessus tout, il n’hésite pas non plus à exiger l’accomplissement de certains exercices cognitifs qui consistent à modifier la manière de penser. Ces derniers permettent d’améliorer la prise de décision, afin d’éviter certains problèmes. C’est la raison pour laquelle, ils sont recommandés en cas aboulie, un problème psychique qui se manifeste par un désintérêt profond ou par un manque de volonté ou en cas de spasmophilie.
En outre, le comportementaliste peut recourir à d’autres techniques, comme les exercices émotionnels qui visent à maîtriser les sentiments. Sinon, il lui arrive d’associer tous les moyens en cas de trouble grave.
Les compétences d’un comportementaliste
Un comportementaliste est avant tout un professionnel qui avait effectué des études en psychologie, notamment en thérapie comportementale et cognitive. Il possède dans ce cas un diplôme universitaire après avoir suivi un cursus de trois ans. Néanmoins, à part la possession d’un certificat, il doit posséder d’autres compétences.
Un comportementaliste possède effectivement d’autres qualités personnelles qui lui permettent d’aider les personnes souffrant de troubles psychiques. Normalement, il doit être résilient. Rappelons que la résilience désigne la capacité de faire face à l’adversité de la vie. En d’autres termes, il s’agit d’une résistance physique à aller de l’avant, malgré le stress et les dures épreuves. Ainsi, cette qualité lui offre la possibilité d’accompagner rapidement ses patients en cas de maladies psychiques.
En outre, un bon professionnel ne cherche pas non plus à s’imposer au moment de la thérapie. En effet, même s’il possède des connaissances approfondies en thérapie humaine, il ne doit pas exiger l’accomplissement des exercices, sans avoir consulté le patient. Parfois, un dialogue et une interaction sont nécessaires.
Et enfin, il travaille également avec les autres professionnels, tels que le médecin, l’infirmier, l’ostéopathe, et bien d’autres encore. Cette collaboration est indispensable afin d’accélérer le processus de guérison. C’est le cas d’une crise d’angoisse sévère dont la prise de lexomil est accompagnée par la séance chez un comportementaliste.